L'ÉGALITÉ
Cela tient à la particularité de son histoire, de ses conflits internes et externes, où l’État, aujourd’hui républicain, tient les Français ensemble, « conciliant les attaches et l’universel, le différent et le commun ».
Mais ce modèle est déstabilisé par la mondialisation néolibérale, les tyrannies identitaires, le recul de l’école, les migrations.
L’effort à mener : replacer la transmission de l’égalité au cœur de la République, des valeurs, de son droit, de son école, de son hospitalité.
LES PRIORITÉS
Répondre aux tyrannies identitaires et au fait religieux par la laïcité, ce que la stricte application de la loi de 1905 permet sans besoin de l’adapter à telle ou telle religion. « La définition d’être français tient dans l’acceptation pleine et entière de l’autorité de la France, de son histoire et de ses idéaux comme un tout, sur chacun de nous ».
L’école doit éduquer et non uniquement instruire. Il faut pour cela redonner aux professeurs les moyens matériels et humains d’enseigner et d’éduquer.
En finir avec l’inégalité de traitement entre personnes sans-papiers, les régulariser toutes sur un critère universel. Après examen minutieux, pourront obtenir un titre de séjour les sans-papiers qui vivent parmi nous depuis dix ans au moins, dont le casier judiciaire est vierge et qui démontrent qu’elles sont parvenues à s’intégrer.
Créer un contrat d’accueil pour certains migrants afin de leur donner à travers une formation obligatoire les moyens de s’émanciper, puis de changer les choses lors de leur retour dans leurs pays d’origine.