L'ÉCOLOGIE
Nous sommes du côté de notre jeunesse qui sèche les cours pour manifester pour la justice écologique.
Nous sommes avec toutes celles et tous ceux qui assignent les États en justice pour non-respect de leur engagements.
Nous devons changer notre rapport à la Terre pour préserver l’humanité en tant qu’idée, autant que pour protéger la nature.
Dans le rapport que nous entretenons avec la Terre se joue la possibilité de redonner à la politique son sens, car la somme des actions individuelles ne suffira pas à nous sauver, et ainsi la confiance des citoyens envers elle.
C’est aussi l’écologie qui peut faire retrouver aux jeunes le chemin de la politique.
LES PRIORITÉS
Fixer pour la France l’objectif d’une production alimentaire essentiellement agro-écologique d’ici 10 ans.
Engager l’État et contraindre les acteurs économiques à prendre en charge financièrement la sortie graduelle du modèle de production vers les énergies renouvelables.
Au plan mondial entre 1988 et 2015, 25 firmes publiques et privées et leurs filiales sont responsables de 71% des émissions de gaz à effet de serre. C’est donc à cette échelle qu’il faut agir. Toutes les politiques punitives ou uniquement fiscales à l’échelle du consommateur, comme la taxe carbone sur l’essence, sont injustes et vouées à l’échec.
Remplacer systématiquement toutes les infrastructures carbonées non renouvelables par leur équivalent durable. Forcer des investissements importants en R&D.
Mettre en place une intervention stratégique de l’État pour piloter la « décarbonisation » de notre modèle de production avec tous les acteurs économiques. Pour pouvoir consommer « propre », il faut une offre économique qui soit aussi écologique. Accessible à tous.
Mettre en place des outils de contrôle et un système de sanction pour s’assurer du respect des nouvelles exigences écologiques que les citoyens auront approuvées, allant jusqu’au démantèlement des industries coupables ou aux nationalisations écologiques.