L'ÉCONOMIE

C’est simple : pour les gouvernants qui se sont succédé depuis 30 ans, de droite comme de gauche car cette dernière s’est elle aussi ralliée à l’illusion néolibérale, « l’économie devait tout régler ».

 

Les faits comme les plus récentes théories économiques prouvent le contraire.

 

Il faut repartir du politique, et choisir de ne penser qu’à l’être humain.

 

Et adopter une vision économique actuelle : circulaire, solidaire, écologique.

LES PRIORITÉS

Parce que le recul du chômage de masse est le point de départ de la résolution de nos autres problèmes, tout d’abord une baisse substantielle des charges pesant sur le travail, de l’ordre de 30%, appliquée universellement à tous les salariés ainsi qu’aux indépendants, quel que soit leur niveau de rémunération.

 

Une mesure de cette ampleur n’a jamais été tentée.

 

Répartir à parts égales les gains ainsi obtenus entre le salarié qui voit son pouvoir d’achat augmenter, et l’entreprise qui améliore sa productivité et sa capacité à recruter.

 

Puis créer un revenu universel, pas seulement comme un nouveau traitement social du chômage ou une rationalisation des aides, mais parce qu’il faut prendre acte de la transformation du travail à l’âge numérique, qui va s’accélérer, valoriser les activités non marchandes qui ont une immense valeur sociale, créer une continuité ininterrompue entre l’activité et l’inactivité, qu’il s’agisse de périodes de formation, de moments de repos ou de la retraite.

 

Le financement de cette nouvelle société solidaire exige de métamorphoser, du sol au plafond, le système fiscal. Le temps de l’alternative démontre comment les ajustements successifs des gouvernants ont basculé l’essentiel de la fiscalité sur les ménages, au profit des entreprises. Il propose de remplacer tous les impôts et prélèvements, directs et indirects par une seule contribution universelle sur tous les paiements des entreprises et des ménages. Au taux de 1% seulement, cette contribution (générant environ 270 milliards d’euros) permettrait de supprimer l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. Selon les calculs de certains économistes, le pouvoir d’achat serait immédiatement accru de 30%, et la vie économique simplifiée, le pays fort et compétitif, la capacité à financer l’État restaurée. Un taux plus élevé permettrait de financer les mesures proposées.

 

Pour contrer les aberrations de l’hyper-financiarisation, établir un impôt progressif sur les sociétés qui s’appliquerait aux dividendes.

 

Parce que la fiscalité n’est pas seulement un outil de financement mais aussi de justice sociale :

 

• rétablir un impôt de solidarité qui réalise une véritable solidarité entre les ultra-riches et la société, sans pénaliser les ménages qui ont mis une vie à se constituer un patrimoine en fixant son seuil de déclenchement plus haut que l’ancien ISF.

 

• renforcer et mieux cibler la redistributivité des prestations sociales car la justice sociale est au cœur de la politique.

 

Au total, une puissance publique forte parce qu’à nouveau financé, une économie plus efficace et compétitive, et une société plus juste et solidaire.

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